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Après leur fermeture hivernale annuelle, les Machines de l’île de Nantes rouvrent au public samedi 4 février. Le début d’une nouvelle saison 2023 sous le signe du « renouveau », annonce ce mercredi le coauteur et directeur des Machines de l’île, Pierre Orefice.

Un renouveau affiché mais cette année, les visiteurs ne devront pas s’attendre à de grosses nouveautés dans la galerie des Machines. C’est assez rare, aucune nouvelle Machine ne sera présentée. En effet, un pivert aurait pu être ajouté au bestiaire de la galerie, précise le directeur, « le dessin était prêt », mais le projet est resté en suspens. Le temps, peut-être, de digérer le coup de massue de l’abandon du projet d’Arbre aux Hérons par Nantes Métropole en septembre dernier.

900.000 euros de travaux sur le Carrousel

« C’est arrivé quelques fois qu’il n’y ait pas de nouveaux animaux dans la galerie des Machines, mais ça tombe bien parce que ça nous permet de mettre en avant le Carrousel », temporise Pierre Orefice. Un Carrousel des Mondes Marins totalement refait à neuf. Les rénovations ont pris trois ans au total, avec trois mois de fermeture l’année dernière. Une maintenance à la fois technique et esthétique nécessaire, 10 ans après son ouverture. Le Carrousel a accueilli 2,5 millions de visiteurs depuis son inauguration, et 2.500 chaque jour l’été.

Un gros travail a été fait sur toute la mécanique de ses Machines, mais aussi sur les peintures et les vernis extérieurs des parties les plus exposées au soleil. Les travaux ont coûté 900.000 euros au total, financés en grande partie par Nantes Métropole. Un Carrousel qui coûtera un peu plus cher aux visiteurs. Les prix ont été augmentés en raison de l’inflation. Une hausse de 50 centimes pour l’entrée du Carrousel, et d’1 euro pour l’Eléphant.

Des records de fréquentation

« On a battu des records de fréquentation de juin à décembre, précise le directeur des Machines de l’île, Pierre Orefice. L’annonce faite en septembre [sur l’abandon du projet d’Arbre aux Hérons] n’a eu aucun impact sur la fréquentation, au contraire ! Je crois que, comme disait de Gaulle, qu’on parle de nous en bien ou en mal, ce qui compte c’est qu’on parle des Machines ! »

D’ailleurs, la narration de la galerie des Machines tourne toujours autour du projet d’Arbre aux Hérons. « On continue à raconter cette histoire, et puis on est des artistes, on a le droit de rêver ! » Et Pierre Orefice y croit, « sinon je ne serais pas là aujourd’hui ! », lâche-t-il. Au moins pour un an encore, puisqu’il annonce ce mercredi que l’année 2023 sera sa dernière à la direction des Machines de l’île.