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Le projet d’usine de pellets a été validé par le gouvernement. Échaudés, les salariés de la centrale de Cordemais restent en grève dans l’attente du courrier officiel.

Le bout du tunnel approche. Le projet d’usine de pellets de Cordemais a été finalement validé par le gouvernement, a annoncé Presse-Océan. Reçus mardi 17 janvier à l’Élysée, les représentants de la CGT ont reçu l’accord de principe qui devrait permette à Ecocombust de voir le jour. Une nouvelle forcément bonne pour les salariés qui se battent, depuis sept ans, pour faire éclore Ecocombust sur le site de la centrale à charbon. Mais la prudence est de mise. Les employés maintiennent la grève entamée le 5 janvier tant qu’ils n’auront pas reçu le courrier de l’État. Il devrait arriver vendredi. « Il y a eu tant de paroles en l’air et on a connu tellement de hauts et de bas qu’on a le droit d’être exigeant », estime Gwenaël Plagne, secrétaire de la CGT d’EDF Cordemais.

Le bout du tunnel approche. Le projet d’usine de pellets de Cordemais a été finalement validé par le gouvernement, a annoncé Presse-Océan. Reçus mardi 17 janvier à l’Élysée, les représentants de la CGT ont reçu l’accord de principe qui devrait permette à Ecocombust de voir le jour. Une nouvelle forcément bonne pour les salariés qui se battent, depuis sept ans, pour faire éclore Ecocombust sur le site de la centrale à charbon. Mais la prudence est de mise. Les employés maintiennent la grève entamée le 5 janvier tant qu’ils n’auront pas reçu le courrier de l’État. Il devrait arriver vendredi. « Il y a eu tant de paroles en l’air et on a connu tellement de hauts et de bas qu’on a le droit d’être exigeant », estime Gwenaël Plagne, secrétaire de la CGT d’EDF Cordemais.

Remplacer le charbon

Le projet Écocombust vise à transformer des déchets d’ameublement en pellets, avec une capacité de production de 160 000 tonnes par an. L’idée est de remplacer progressivement le charbon dans les fours de la centrale avec un moyen de combustion « neutre en CO2 ». La conversion totale est programmée pour 2027.

Reste une inconnue du côté de RTE (réseau de transport de l’électricité). « Vu les besoins, il faut qu’on puisse garantir l’activité de Cordemais jusqu’en 2035 afin de sécuriser l’alimentation électrique du Grand ouest », explique Gwenaël Plagne.

Écocombust est porté par le groupe Paprec et EDF. Si elle se confirme, la construction de l’usine de pellets débutera fin 2023. La mise en service, elle, est prévue pour 2025. Elle devrait générer entre 80 et 100 emplois. Pour mémoire, en 2019, le gouvernement avait annoncé la fermeture des centrales à charbon de France à l’horizon 2022.

 

Fontaine: https://www.ouest-france.fr/